On vous l’a dit, on s’est bien gelés sur le lac Titicaca. Alors pourquoi ne pas passer de 0 à 40 degrés en 40 minutes d’avion ? L’Amazonie, on ne pouvait pas ne pas y aller. On s’est juste longtemps demandé d’où partir (l’Equateur et le Pérou offraient également cette possibilité). Ce sera donc de la Bolivie.
A partir de Rurrenebaque, on choisit une agence pour passer 2 nuits et 3 jours en pleine selva (la jungle). Pas d’économies mal placées : on en veut une agréée et bien réputée, reconnue pour ses super guides et activités et pour un niveau de confort minimal : ce sera Bala Tours, que nous vous recommandons chaudement si vous passez dans le coin. Son lodge se situe à un peu plus de 2 heures de bateau sur le Rio Tuichi. On sera 5, nous 2 plus 1 Australienne, 1 Canadienne et 1 Irlandaise très sympas et bien sportives (malheureusement).
Au programme : plusieurs « balades » d’au moins 3 heures, pistage des singes et des cochons sauvages, découverte des plantes médicinales etc… Les animaux ne se montrent pas facilement, il faut de la patience et toute la connaissance du guide pour les voir. Un après-midi nous chassons le piranha ! Amandine est la première à en attraper un petit, du coup Rida en attrape ensuite un plus gros. Les 2 seront dégustés le soir après avoir cuit sur un feu de bois. Mais soyons honnêtes, à part ces deux prises, on a passé plus de temps à nourrir les poissons ! L’appât consiste en des morceaux de bœuf, que nous sentons la plupart du temps se faire déguster sous l’eau saumâtre du lagon, sans que rien ne morde à l’hameçon. Inquiétant !
On fait aussi des trucs un peu fous mais qui resteront parmi les meilleurs moments. On se baigne dans l’Amazone ! Enfin dans un de ses affluents mais psychologiquement c’est pareil. L’eau est super foncée, boueuse, et le torrent est très fort (mais elle est chaude). On évite d’imaginer ce qu’il y a sous nos pieds et on se laisse dériver jusqu’à ce que le bateau nous rattrape. Incroyable !
La dernière matinée, on grimpe (presque au sens littéral du terme) sur la falaise de Caquiawara pour voir les macaws (les aras). Et là c’est magique ! La galère de la grimpette est vite oubliée quand le guide nous montre où se nichent les oiseaux majestueux (presqu’un mètre de long).
On part de l’Amazonie ravis : le camp était super, on a eu de la chance avec le temps (une seule nuit de grosse pluie), on a très bien mangé, on a vécu plein de choses incroyables. Ravis donc mais vraiment ÉPUISÉS : le thermomètre reste bloqué même la nuit autour de 30 degrés ; toute sortie est éprouvante, entre la sueur, les bestioles à chasser sans cesse autour de nous, l’attention permanente pour ne pas tomber. Bref, 3 jours c’était bien et on ne remettra pas ça le mois prochain 😉
Voici notre album photo.