Eh non ce n’est pas péjoratif ou lourd ! Les Néo-Zélandais eux-mêmes se surnomment comme ça. C’est en tout cas avec 24 heures de retard qu’on arrive chez eux, à cause de la LAN, compagnie aérienne chilienne qui ne nous a juste pas envoyé d’avion pour quitter l’île de Pâques ! Lire la suite…
Archives de catégorie : Récits de voyage
Une semaine chez les moais
C’est une semaine entière que nous passons sur l’île de Pâques. Soit bien plus que la plupart des touristes qui voient « tout » en 48h – et c’est vrai que c’est jouable si le soleil est au rendez-vous. Nous voulons au contraire nous reposer un peu (des vacances quoi !) et nous imprégner de la culture Rapa Nui (ici on ne parle jamais d’île de Pâques, nom utilisé par le Chili auquel l’île est rattachée depuis 1888). Les Rapa Nui parlent… Rapa Nui, langue polynésienne. Ils ne sont que 5000, dans la seule ville de l’île, Hanga Roa. Lire la suite…
La chaleur de la Patagonie
Quitte à faire dans le mythique, allons-y à fond ! Nous prévoyons donc 8 jours en Patagonie exclusivement chilienne (pour des raisons logistiques et pratiques, l’Argentine attendra une prochaine fois…)
Nous arrivons à Punta Arenas, une des villes les plus méridionales du pays, au bord du détroit de Magellan. Cette zone rattachée au Chili en 1843 a pendant des décennies été colonisée par des Européens de tous horizons, des Allemands, quelques Français et surtout beaucoup de Croates (eh oui). Il faut en avoir du caractère pour supporter cet isolement, le froid qui s’abat presque toute l’année sur ces fjords et des vents épouvantables (on n’est pas très loin de la Terre de Feu et des 40èmes rugissant du Cap Horn). Le vent justement, il nous cueille dès la sortie de l’aéroport, nous oblige à nous courber dans la rue et à tenir fermement le volant de la voiture de location. Au début on trouve ça drôle, jusqu’à ce qu’on constate que nos sorties et excursions prévues lors des 3 premiers jours à Punta Arenas mais aussi à Puerto Natales 200 km plus au Nord sont annulées en raison du mauvais temps ! Aïe…
Les 1000 couleurs de Valparaiso
Valparaiso… Un nom plein de promesses n’est-ce pas ? Ancien port qui craint, lieu de rencontres improbables, capitale du street art désormais patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous passons 3 jours dans cette ville, avec comme base une maison d’hôte au sommet d’un cerro (colline), dans le quartier de l’artillerie. Notre hôtesse Anna est une crème et nous indique plein de choses à voir dans la ville.
Premières impressions chiliennes
Après 4 jours magnifiques dans le sud de la Bolivie, et une nuit très froide, nous arrivons au Chili. Rarement un passage de frontière nous aura autant donné l’impression de changer de planète. A quelques mètres près, les routes sont bitumées, ont des panneaux indicateurs et mêmes des lignes blanches ! Surtout, en une heure de minibus nous descendons de 2000 mètres et gagnons 20 degrés ! L’arrivée à San Pedro de Atacama ne nous réjouit que pour une courte durée ; nous n’avons pas de logement et sommes dans la ville la plus chère du pays. Les prix semblent délirants après la Bolivie, mais il nous faut faire avec car nous comptons bien profiter de quelques jours pour visiter les alentours. Le soir même, nous partons pour un tour sur l’astronomie avec Alain Maury, un Français installé dans la région. Nous avons de la chance car les tours des jours précédents ont été annulés en raison des nuages et ceux des jours suivants le seront à cause de la pleine lune. En 2 heures et demie, on apprend plein de choses passionnantes sur le ciel et ses mystères, et on observe plein de phénomènes célestes à travers une quinzaine de télescopes. On fait même de superbes photos de la lune.