Repas :
La cuisine philippine nous a semblé bien en-dessous des autres cuisines asiatiques. Certes il y a quelques bons poissons frais mais la plupart du temps il faut se contenter de préparations à base de sauces peu engageantes et pas du tout épicées. Par ailleurs beaucoup de restaurants sont victimes de l’américanisation des mœurs et proposent burgers et pizzas, sans que ces plats ne soient à la hauteur. Un dessert présent partout que nous n’avons pas osé tenter : le halo halo, vendu dans un verre, fait de glaces, sirops, jus et fruits secs.
Hébergement :
Pour environ 1500 pesos (moins de 30€) on a tout le confort : eau chaude, climatiseur, wifi… Accueil plutôt très bon (comme partout aux Philippines). Peu ou pas de négociation possible. Mais les hôtels de chaîne font parfois des réductions intéressantes pour les réservations en ligne. Attention dans certains endroits pour les week-ends ou la Semaine Sainte où les Philippins trustent les hébergements longtemps à l’avance.
Transport :
Le point noir, qui fait que chaque étape se mérite. Comme il s’agit d’un archipel de 7000 îles, dont peut-être une vingtaine connue pour être des spots touristiques, il faut choisir avec soin ses points de chute et les moyens de les relier : la jeepney ou le bus, long mais parfois seule solution, l’avion (pratique mais cher et avec des retards fréquents) ou le bateau (incontournable, peu cher et fiable tant que la météo est de la partie). Pour les déplacements en ville, le tricycle est incontournable, avec des conducteurs souvent charmants !
Environnement :
Nous avons été favorablement surpris de la propreté de la plupart des villes, alors qu’on imagine que l’Etat ne doit pas être au top sur la gestion des déchets. Les gens font donc ce qu’ils peuvent, ramassent, entassent et souvent malheureusement brulent eux-même ce qui reste… En ce qui concerne la protection des espaces naturels, on sent que certaines lignes ont été franchies dès les débuts du tourisme de masse, avec le bétonnage de certaines plages et la destruction de coraux à coup de dizaines de mouillages de bateaux, comme à el Nido. On lit que les autorités ont pris conscience de certaines choses et font machine arrière, on espère que c’est le cas. Quant à la circulation à Manille, c’est la pire qu’il nous a été donnée de voir (1h pour 10 kilomètres en plein après-midi par exemple). Les gens sortent de chez eux à 5h du matin pour espérer être à l’heure au travail, et ce n’est que tard le soir que ça se calme un peu. On imagine la pollution engendrée…
Patrimoine :
Sur l’île de Luzon principalement, on peut voir les installations des colons espagnols des 17 et 18 èmes siècles, et parfois les visiter pour vraiment pas cher. Mais les espaces naturels restent bel et bien l’atout numéro 1 des Philippines. Les images de cartes postales sont encore bien présentes. Charge au gouvernement de les préserver.
Sécurité :
S’il existe des problèmes dus à la grande pauvreté à Manille principalement, nous nous sommes toujours sentis en sécurité tout au long du séjour. Même tard le soir les Philippins sortent beaucoup (il fait moins chaud), y compris les femmes et les enfants. Nous avons évité la région de Mindanao, en proie à des perturbations politiques (mouvements sécessionnistes issus de la forte minorité musulmane de l’île et mouvements révolutionnaires marxistes).
Ces trucs qui nous ont étonnés :
– La langue, le philippin, est un mélange de tagalog (une des langues majoritaires de l’archipel), d’anglais et d’espagnol (par exemple pour les chiffres, les jours de la semaine…) À l’oreille c’est très déconcertant, on ne sait plus très bien où l’on est !
– Les Philippines, c’est quand même l’endroit où on a le plus entendu… Boyzone ! Il existe en effet une passion nationale pour les lovesongs américaines. Jeunes, vieux, chauffeurs de taxi, commerçants ou à l’école, c’est bien simple tout le monde chante ! Nous avons nous aussi essayé un KTV, une machine à karaoke au catalogue monstrueux, et seulement 5 pesos la chanson ! Autre phénomène amusant, la reprise de chansons américaines en tagalog (du rap, Lady Gaga…)
– Les Philippins entrent directement parmi dans notre classement des peuples les plus sympas qu’on a rencontrés : souriants, serviables, bavards, joueurs voir taquins… Quelle joie de voir des gens si ouverts et heureux !
– Dans la même idée, jamais vu des enfants aussi épanouis et… libres. Rarement avec leurs parents, souvent en bande, ils s’amusent d’un rien, jouent avec tout ou tout le monde.
– Une particularité qui fait bien plaisir quand on connaît un peu l’Asie : un taux d’embrouilles et d’arnaques extrêmement bas ! Nous avons il est vrai éviter les « pires » endroits comme Boracay ou Alona Beach à Panglao. Presque systématiquement, nous avons payé le « vrai prix » local. Assez rare pour être souligné.
– Les Philippines est le bastion de l’Eglise catholique en Asie, et ses habitants en sont fiers. Les églises sont nombreuses et remplies. Chaque tricycle ou jeepney est bardé d’inscriptions religieuses.
Étapes
– Banaue, récit, Sanafe Lodge 3/5
– Taytay, récit, Casa Rosa 5/5
– el Nido, récit, Bullskamp Inn 5/5
– Tagbilaran, récit, Nisa Traveller’s 3/5
– Siquijor, récit, White villas resort 5/5
– Dumaguete, récit, Florentina Homes, 5/5
– Panglao, récit, Villa Formosa 5/5
Vraiment merci pour tous vos commentaires. C’est très pro et surtout ça donne bien envie. Bisous à vous deux les petits amis