En bref
Office du tourisme
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 34€/jour/personne
Langues : swahili, anglais
Nombre d’habitants : 41 millions (2014)
Carnet de voyage au Kenya
Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos
Conditions : Voyage organisé en très petit groupe (6 maxi dans la voiture), réservé sur Internet.
Ce qu’on attendait de la destination : Voir les animaux dans leur milieu naturel.
Bilan : En 5 jours de safari, nous ne nous sommes lassés à aucun moment de voir ces animaux dans de magnifiques parcs, très bien entretenus et préservés. Bon, à force c’est vrai qu’on mitraillait un peu moins que lorsque nous avons vu notre tout premier zèbre. La côte de Mombasa a offert également de très jolis moments. La petite déception a été le contact avec les Kényans, très difficile. Cela doit être dû au fait que les voyages organisés laissent peu de latitude (mais impossible de faire un safari seuls…) et aussi que le tourisme haut de gamme anglo-saxon a un peu biaisé les rapports aux autres : on est dans une optique de sécurité maximum, sans beaucoup d’interactions avec le pays lui-même.
Nos conseils : Partez en voyage organisé quand même ! Le quai d’Orsay invite à la prudence dans une grande partie du pays en raison d’incursions de shebab somaliens (a fortiori depuis la tuerie de Garissa), et plusieurs touristes ont déjà perdu la vie. Si vous vous concentrez sur les safaris, ne faites pas comme nous et investissez dans un bel appareil photo, si possible un réflex avec un zoom conséquent. Nous nous sommes mordu les doigts d’être cantonnés à notre petit compact, qui ne parvenait bien sûr pas à prendre le petit lion tout au fond de la plaine, ggrrrrr. Pensez aussi aux jumelles (ça, on n’avait pas oublié !). Nous sommes partis en mars et le temps a été idéal (pas de pluie et pas trop chaud).
Organisation du safari : Pour ce safari de 5 jours, nous étions quelques-uns dans une voiture dont le toit se rétracte. On peut donc être debout, pour filmer/photographier/regarder à notre convenance. Hors des parcs, ça cahote beaucoup, les routes n’étant pas dans un très bon état. Le guide que nous avons eu tout au long du safari était sympa, patient, à notre écoute et connaissait très bien son environnement. Nous faisions en général deux sorties par jour : une à l’aube, quand les animaux sortent et qu’il ne fait pas encore trop chaud, puis une lors du coucher du soleil, quand les animaux mangent, ou se baignent, et que les couleurs sont magnifiques.
Tsavo Est : Notre première rencontre avec les animaux, dans un parc qui correspond à l’idée qu’on se fait de la savane. C’est le plus grand du Kenya et représente 70% de la surface des parcs nationaux du pays. Les zèbres, oryx, gazelles et singes y sont très nombreux. Mais les plus impressionnants sont les girafes et les éléphants, teintés du rouge de la terre.
Amboseli : C’est le parc le plus visité du Kenya. Absolument magnifique ! A certains moments l’abondance de la faune fait penser au métro aux heures de pointe (si si). Devant vous s’offre un panorama avec des centaines d’animaux vaquant à leurs occupations, surprenant, on ne s’y attendait pas du tout ! L’autre particularité de ce parc est le Kilimandjaro (le « toit de l’Afrique », situé en Tanzanie voisine, qui culmine à 5895 mètres) en toile de fond. Quoi de plus émouvant que de suivre du regard un groupe d’éléphants qui s’éloigne ? Un moment fort a été le bain des éléphants, une fin d’après-midi. Ils étaient là, indifférents à notre présence à quelques mètres, couchés voire vautrés dans l’eau, entourés de petits oiseaux blancs… C’était calme, c’était beau et c’est le meilleur souvenir de notre voyage au Kenya. Nous avons passé la nuit au Kibo Safari Camp, dans une tente au pied du Kilimandjaro, superbe.
Village Masaï : l’étape incontournable d’un safari organisé dans cette zone, bien entendu. Bon, on voit à quoi ressemblent les villages avec les maisons de pisé, ce qu’est la fameuse danse de bienvenue lors de laquelle les Masaï sautent, les costumes chatoyants etc… MAIS soyons honnêtes, ça reste fabriqué pour les touristes. Les Masaï (en tout cas ceux-là) se costument et rejoignent les cabanes lorsqu’approche un 4×4. Si on avait eu le choix, on n’y serait pas allés. Ou alors on serait allés à la rencontre, beaucoup plus loin, de vrais villageois.
Tsavo Ouest : l’autre partie du très grand parc de Tsavo. Nous l’avons cette fois traversé du côté des coulées de lave brune, un spectacle saisissant. Puis arrêt au point des crocodiles, pour un trek intéressant le long d’une rivière avec un ranger qui nous indiquait les croco bien sûr, mais aussi les hippopotames comme toujours assoupis.
Diani : Le package prévoyait une extension balnéaire dans la ville de Diani, au bord de l’Océan Indien, à quelques kilomètres de la frontière tanzanienne. Nous avons passé 3 jours dans un des 12 hôtels dans le coin qui proposent les mêmes services : repas sur place, piscine sympa, plage de rêve et activités diverses. Nous avons pris une excursion d’une journée sur l’île Wasini et son parc marin de Kisite : après le snorkeling au milieu des dauphins, déjeuner dans un village puis visite de la petite île swahilie. Le tout dans les belles boutres propres à cette côte. Un must mais surtout n’oubliez pas la crème solaire car même en mars ça tapait !
La prochaine fois : Le magnifique parc du Masaï Mara, et tant qu’à faire lors de la fameuse migration des gnoux ; l’archipel féérique de Lamu, mais il présente actuellement d’importants problèmes de sécurité pour les touristes.
Un peu de musique en regardant les photos ? Jambo, hakuna matata (Bonjour, pas de problème) du chanteur kenyan Boney M.