En bref
Office du tourisme (anglais)
Patrimoine Unesco
Les conseils de France diplomatie
Quand y aller
Budget moyen : 19€/jour/personne
Langue : khmer
Nombre d’habitants : 14 millions (2010)
Carnet de voyage au Cambodge
Quand
Conditions
Ce qu’on attendait de la destination
Bilan
Nos conseils
Où nous sommes allés
La prochaine fois
Galerie photos
Quand : 2 semaines en mars 2014.
Conditions : Arrivée en avion à Siem Reap depuis Bangkok, départ de Phnom Penh ; déplacements en car ou en taxi ; hôtels réservés sur le net (saison haute oblige).
Ce qu’on attendait de la destination : Découvrir les fameux temples d’Angkor bien sûr !
Bilan : Angkor a été un moment de découverte exceptionnel. Mais le Cambodge, ce n’est pas que ça ! Nous avons beaucoup aimé ce que nous avons vu ensuite. Pour un pays aussi pauvre et aux infrastructures pas toujours bien développées, nous avons été agréablement surpris de voir l’organisation et l’accueil des voyageurs. Aucune mauvaise surprise, que des personnes fiables, et toujours ce sourire, un rêve !
Nos conseils : Ne vous cantonnez pas à Angkor (ou encore à Sihanoukville !). Faites confiance à vos rencontres et n’hésitez pas à prendre un chauffeur/guide qui vous emmènera hors des sentiers battus, avec un grand sourire voire même quelques mots de français !
Siem Reap. L’arrivée dans cette ville nous laissait déjà présager du meilleur. Le tuk tuk à l’aéroport, le calme, les illuminations une fois en ville, les petites attentions au formidable hôtel (voir ci-dessous). La ville en elle-même est bien sûr très touristique mais reste de taille humaine et présente plein d’attraits culturels et artisanaux. Mais le but premier d’une venue ici reste les temples d’Angkor, situés à une vingtaine de minutes de la ville. Le site classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO (sans blague ?!) propose des billets de 1, 3 ou 7 jours. Nous avons opté pour la formule 3 jours et c’est d’après nous le minimum pour voir une variété de temples intéressante et s’imprégner de la magie des lieux. Nous nous sommes posés beaucoup de questions sur la manière de visiter cet immense site avant notre départ, tant les avis sur les forums et les blogs étaient divergents, et les expériences diverses. Nous avons choisi de prendre un guide (en français) pour une journée, pour avoir quand même un minimum de bagage et de clés de compréhension pour les temples les plus grands. Nous avons passé les 2 jours suivants avec le chauffeur de tuk tuk du jour 1 pour voir les autres sites, moins célèbres et plus éloignés, que nous avons visités par nous-mêmes. Au final cette formule était parfaite pour nous. Pourquoi le tuk tuk ? La voiture, outre le fait qu’elle était plus chère et fait moins couleur locale que le tuk tuk, est plus aseptisée. Pour le vélo, nous avons vraiment hésité. Si vous y tenez, sachez que cela n’est possible que pour « le petit tour », qu’il y a beaucoup de poussière et que même si le site est plat, la chaleur et les véhicules qui vous frôlent compliquent l’affaire.
Le site d’Angkor comprend des dizaines de curiosités, de la simple sculpture au plus grand temple. L’ensemble a été bâti du 9ème au 15ème siècle, comprend des temples de différentes religions mais aussi des palais royaux. Voici un petit aperçu des endroits qui nous ont le plus marqués :
Angkor Wat : le plus célèbre, dont la silhouette orne le drapeau cambodgien. C’est le plus grand et le plus fréquenté. La présence de notre guide a vraiment été la bienvenue pour ne pas se perdre et voir les petits détails. La lumière nous a semblé la plus belle en fin d’après-midi.
Le Bayon est également très connu. Nous y sommes allés en début d’après-midi et il y avait peu de monde autour des 40 tours de 4 visages chacune. On passerait des heures à faire des photos, il suffit de bouger de quelques pas pour avoir de nouvelles perspectives, de nouveaux profils…
Ta Prom est le fameux temple des racines. Il est pour une importante partie en cours de restauration, on doit rester sur des petits pontons la plupart du temps. Comme il y a énormément de touristes notamment des groupes de 50 Chinois qui n’ont qu’une journée pour tout voir, on est vite oppressés. Il est quand même incontournable.
Banteay Kdei. C’est avec ce temple que nous commençons le cycle des petits-temples-verts-et-rose-au-milieu-de-la-jungle. Et c’est vraiment cette ambiance qu’on a préférée. Dans celui-ci ou à Préa Khan ou Ta Som on peut vraiment être seul pendant des minutes entières à déambuler dans des vestiges cernés de végétation, avec des pierres plus très stables, des couleurs patinées, de la mousse, le bruit des insectes… On reste bloqué devant un bas-relief ou une apsara, on suit du regard une colonne de fourmis qui disparait derrière une énorme racine, on prend le temps qu’il faut… wahou.
La Bayon Oriental est très différent. Temple hindouiste aéré, il consiste en de grosses tours sur plusieurs niveaux. Du haut, on a un très beau panorama qui laisse imaginer la superficie du site d’Angkor. Même principe pour le temple voisin du Pré Rup.
Banteay Srei est plus au nord, hors du site même d’Angkor. On y va en plus d’une heure de tuk tuk mais il ne faut pas hésiter. Les bas-reliefs et décors en grès rose sont réputés pour être parmi les plus fins. En effet chaque centimètre semble finement ciselé, là pour représenter une danseuse gracieuse, ici un lion vengeur. C’est dans ce temple que Malraux s’est adonné au pillage en 1923 ! Il a heureusement été arrêté à Phnom Penh, et les biens qu’il avait volés ont été réintégrés il y a peu au temple. La route en elle-même passe au milieu de villages dans la campagne, d’où les enfants vous offriront leurs plus beaux sourires. Sur le chemin du retour, le soleil se couche dans les rizières, magique.
Les villages sur pilotis du Tonlé Sap. Oui, c’est intéressant de voir les habitations sur ces pilotis énormes, d’imaginer la vie quand le lac monte de plusieurs mètres, mais nous avons pourtant eu l’impression désagréable d’être des voyeurs. On se demande encore si les villageois ont vu la couleur de l’argent qu’on a donné pour venir jusqu’à Kampong Phluk. Nous avions l’impression de déranger les pêcheurs avec notre bateau, de faire beaucoup de bruit et de beaucoup polluer en n’étant que 2 sur notre embarcation (on ne décide pas : pour faire travailler tout le monde, les bateaux partent les uns après les autres presque à vide dès que quelqu’un se présente). Bref, pas trop les relations qu’on aime avoir avec les populations, donc on ne refera pas.
A vous le bel hôtel ! Le Golden Temple entre sans conteste dans le top3 des hôtels qu’on a préférés depuis qu’on voyage. Ses attraits sont légion : dans les couleurs et la décoration, dans la superbe piscine, dans les petites attentions qui nous surprennent chaque jour et surtout, surtout, dans la gentillesse du personnel. N’hésitez pas une seconde. On est sûrs que vous nous remercierez !
Phnom Penh. Nous avons choisi un hôtel très central, proche du Palais royal et de la promenade le long de la rivière (le Quai Sisowath), ce qui nous a offert de belles sorties nocturnes, notamment une balade en bateau jusqu’à l’embouchure du Mékong. Le billet du Palais royal est combiné avec la Pagode d’Argent. On ne peut pas entrer dans les bâtiments car le roi y réside encore mais entrer dans son enceinte et ses magnifiques jardins donne déjà une belle idée du faste qui du coup dénote un peu avec les alentours… Nous avons vu le Palais magnifiquement illuminé un soir seulement – quand le roi était présent. A quelques encablures de là, ne loupez pas le magnifique Musée national. De plein pied, d’une architecture très réussie, il réunit dans quelques salles bien faites une belle collection d’objets d’art Khmers, qui complèteront à merveille ce que vous aurez vu sur site. Tuol Sleng ou S-21 est une visite dure mais incontournable pour qui veut comprendre ce que la période des Khmers rouges a signifié au quotidien pour les Cambodgiens. Ce camp d’internement (un ancien lycée) est resté dans le même état que dans les années 70, avec ses lits de torture, ses cellules étouffantes, et bien sûr la potence. Dans des baraquements proches, de nombreuses photos de victimes donnent vie à ces chiffres qui donnent le tournis : 20’000 prisonniers dont très peu de survivants.
Une agence de Phnom Penh nous a trouvé un chauffeur pour le sud, qui acceptait de nous arrêter pour plusieurs étapes, notamment Phnom Chisor, un temple récent construit au sommet d’une colline. Fatalement, des centaines de marches pour y accéder sous une chaleur accablante. Mais le calme qui règne en haut et la beauté du panorama en valent la peine.
Pour lézarder sur les plages du sud, nous avons pas mal hésité. Finalement, nous avons choisi de passer quelques jours à Kep, à quelques kilomètres de la frontière vietnamienne. Ce petit village consiste surtout en une poignée de guest houses et de restaurants en bord de mer, surtout trustés par les Français. Dès le lendemain, nous sommes allés sur l’île aux lapins. Les plages étaient belles et la mer chaude, mais nous avons vu les prémisses de ce que nous allions déplorer à Sihanouville quelques jours plus tard : la non gestion des déchets. Il suffit de faire quelques mètres dans les terres pour voir les décharges à ciel ouvert des villages du centre de l’île. Dommage pour nous qui n’y passons qu’un jour, mais surtout tragique pour les habitants qui, isolés, font ce qu’ils peuvent et sont en train de détériorer leur environnement… Le lendemain, nous sommes partis avec un tuk tuk très sympa et bavard (il nous a parlé longuement de sa famille séparée lors du règne des Khmers rouges). Nous avons visité avec lui quelques curiosités de la région, comme les champs de poivre, les caves habitées de chauves-souris ou les petits villages de pêcheurs. Kampot à 20-30 minutes de piste de là n’a pas présenté pour nous d’intérêt particulier, nous n’y sommes donc restés que pour le déjeuner.
A vous le miam ! : La spécialité du Cambodge, hormis ses nombreux curry, est le fish amok. Ce plat, parfois présenté dans une feuille de bananier, est à base de citronnelle, curcuma, gingembre. Pas trop relevé, il est parfait avec du riz blanc, nous ne nous en lassions pas. A Kep nous avons bien sûr adopté le plat local, le crabe au poivre noir/vert ! Pour quelques euros, un super plat, et la possibilité de choisir le matin même sa bêbête auprès des pêcheuses ( ?) qui viennent vendre leurs produits au marché.
Sihanoukville. Merci Internet ! Grâce à des posts récents sur des blogs et forums, nous avons pris la décision de ne pas aller dans le cœur de la ville, sur Serependity Beach, mais sur la plage la plus éloignée, en l’occurrence sur Otres Beach II. Et heureusement ! Pour avoir passé quelques heures en pleine ville, on a pu constater une pollution monstrueuse, déchets flottants par centaines, bouteilles abandonnées sur la plage, eaux usagées rejetées en mer… La ville qui veut se donner des airs roots est en fait plutôt glauque, et la faute incombe surtout aux touristes qui se gavent de bières chaque après-midi lors d’happy hours géants. Quelle drôle de conception du voyage ! Pour notre part, nous avons fini notre séjour à 30 minutes de là, sur une plage encore préservée. On vous laisse voir par vous-mêmes…
La prochaine fois : Le nord du pays autour du Mékong, et pourquoi pas un combiné avec le Laos.
Un peu de musique en regardant les photos ? Romvong (Danser en rond) du duo khmer Noy Vanneth – Him Sivorn.
Bonjour et merci pour ce joli blog!
Je projette de partir et glane donc des renseignements à droite à gauche.. je vois que vous conseillez le GOLDEN TEMPLE et j’ai du coup regardé de plus près et à une centaines d’euros la nuit je ne doute pas de la splendeur de l’hôtel mais ce n’est pas forcement le budget / nuit de prévu par les voyageur dans ce genre de pays..
Amicalement
Bonjour
En effet ce n’est pas donné, encore moins maintenant que lors de notre venue. Nous avions pris un package, qui faisait baisser le prix. En direct et pas par un site de réservation bien sûr. Nous y sommes restés 4 nuits et avons ensuite équilibré le budget avec les autres villes. On a vraiment vraiment adoré cet endroit et la chaleur des gens qui y travaillent.
Bonjour,
Je suis la fille de David, votre collègue. Votre site m’a beaucoup plu, vos photos et tout.
Moi aussi, je suis déjà allée à Singapour mais nous n’avons pas réussi à entrer dans l’hôtel Marina Bay.
Comment avez-vous fait ? Ma mère et mon père se demandent aussi …
Viriya 🙂
Bonjour Viriya,
Merci pour tes encouragements !
Nous avons pu entrer dans le Marina Bay Sands car nous avions une réservation au KUDETA, le bar au dernier étage avec la piscine qui donne sur le vide. L’amie qui nous hébergeait avait un colocataire qui travaillait là-bas, on a eu de la chance.