Quelques heures de vol, 15 petits degrés en moins, et nous voilà arrivés dans la capitale de la démesure, Tokyo. Pour notre première au Japon, nous voulons prendre notre temps pour nous acclimater à ce pays si… dépaysant et restons une semaine dans un appartement AirBnB très pratique. Nous résidons près de la station de Takadanobaba (on a mis longtemps à le retenir), qui nous offre une vraie vie de quartier. Dans notre rue, pas moins d’une centaine de restaurants, des magasins de proximité, un cat cafe (où nous allons le soir même de notre arrivée), des salles de pachinko (un hobby nippon que nous découvrons) etc… La profusion de choses à faire/voir/manger à 2 pas de chez nous est révélatrice de ce qu’offre la mégapole elle-même. Il nous faut donc étudier les quartiers pour savoir ce que nous recherchons, et donc les visites à privilégier.
Armés de notre carte de transports SUICA, de bonnes chaussures (Tokyo se parcourt étonnamment bien à pieds) et de plusieurs journées, nous découvrons les quartiers suivants :
– Shinjuku. D’abord la mairie pour son super office du tourisme et sa tour d’observation gratuite. Comme il fait très beau, on aperçoit même le Mont Fuji ! On poursuit avec le jardin national de Shinjuku, le plus grand de Tokyo, jardin japonais « classique » où nous voyons nos premiers cerisiers en fleurs (appelés ici sakura, c’est un vrai événement, on en reparlera)
– Harajuku propose des visages très différents. Le sanctuaire Meiji (parfois compté dans le quartier de Shibuya) est le premier sanctuaire shintô que nous voyons, avant beaucoup beaucoup d’autres. Il s’agit d’un lieu de culte vraiment nouveau à nos yeux et nous nous étonnons de tout : les toris qui marquent l’entrée du site, les tonneaux de saké, la manière de prier (se pencher en avant, taper des mains) etc… Le business autour du culte nous surprend aussi : il faut payer pour utiliser des baguettes de divination, payer pour prier, payer encore pour accrocher un ema, une sorte de petite tablette votive. Changement d’ambiance juste en face, la rue Takeshita est the place to be pour les ados japonaises au style bien particulier. Ça grouille de monde et de magasins flashy, à voir.
– Shibuya est un des quartiers les plus emlématiques de Tokyo. Il impressionne par son gigantisme. Magasins qui brillent de tous leurs néons, plus grand passage piétons du monde… Il reste quand même un peu de place au milieu de tout ce monde pour la statue d’Hachiko, le chien fidèle qui, dans les années 1930, a attendu des années durant son maître, après la mort de celui-ci.
– Akihabara est LE quartier du gaming, réputé chez tous les ados (et les bien plus vieux) fans de jeux vidéos. Il y a ici de quoi jouer (des salles d’arcades de plusieurs étages avec les dernières nouveautés) mais aussi acheter (citons par exemple Super Potato, la Mecque du rétro-gaming).– Asakusa est le quartier historique de Tokyo, même s’il a subi de nombreux dégâts lors du tremblement de terre de 1923 puis des bombardements américains de la Seconde Guerre mondiale. Très très touristique. Il faut jouer des coudes pour voir notamment le beau temple Senso-ji, le plus vieux de Tokyo. Là encore, pour accéder au temple il faut passer par une allée qui abrite de part et d’autre des magasins de souvenirs – malins ces Japonais 🙂
– Sumida porte le même nom que la rivière qui le sépare d’Asakusa. A quelques minutes à pieds de l’agitation, on découvre un parc avec des cerisiers, des restaurants traditionnels bon marché, un petit temple où des mariés font leurs photos officielles. Reposant !
– Ginza en revanche ne nous inspire pas franchement. Ce sont les Champs Élysées locaux. Le dimanche, la grande avenue est interdite à la circulation. Il n’en reste pas moins que le seul intérêt est le shopping et que ce n’est pas notre truc !
– Ueno est connu pour son parc de 125 hectares qui est un des lieux les plus connus pour admirer les sakura. Pour nous c’est encore un peu tôt, à part quelques rares cerisiers fleuris (et très photographiés !), la plupart du temps les bourgeons s’ouvrent à peine. Mais le parc est agréable. Il abrite de nombreux musées. Nous choisissons le passionnant musée national. Le pavillon Honkan, consacré à l’histoire artistique du Japon est un must.
– Ikebukuro est à deux pas de notre appartement. Comme Akihabara, on y trouve du gaming, mais aussi beaucoup de mangas, sur un périmètre plus restreint et au final assez agréable. Prix plus intéressants pour les achats.
La ville a du bon, mais prendre l’air fait aussi du bien ! Nous partons une journée à Nikko, à 140 kilomètres de Tokyo. Ce site historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous nous enfonçons d’abord dans la montagne pour voir le lac Chuzenzi et la cascade Kegon. Nous visitons ensuite le temple le plus connu, le Toshogu. Ce sanctuaire-mausolée détone par rapport à ce qu’on voit du culte nippon. Pour une fois c’est très clinquant, coloré, de l’or partout ! Pas toujours du meilleur goût, mais en tout cas du meilleur effet ! Plus sobre, le pont Shinkyo offre l’une des images les plus célèbres du Japon.
Autre jour autre sortie hors de la ville, pour découvrir Kamakura, capitale du Japon au 12ème siècle. Elle accueille encore une bonne quinzaine de temples bouddhistes et de sanctuaires shintô (sans qu’on puisse toujours bien faire la distinction). Là encore un choix s’impose pour une journée de visites. Nous réussissons à faire un panel équilibré avec un magnifique temple zen (Engaku-ji), une pause photo touristique (le Grand Buddha du Kotoku-in), un sanctuaire sur une colline (Hasedera) et enfin le plus imposant de la ville (Tsurugaoka Hachimagu). Nous investissons ici dans un carnet de pèlerin, que nous présenterons à Engaku-ji mais aussi partout ailleurs aux moines afin qu’ils y apposent une calligraphie représentant le nom de leur temple. Un beau souvenir en perspective !
Magnifique voyage et merci encore pour ce livre de bord….
Profite jusqu’au bout et à fond Amandine…. bientôt le RER A t’attend pour de nouvelles aventures !!
Des bises !!!
Oh ne m’en parle pas, apparemment en pleine grève en plus :-0 Merci de nous suivre en tout cas, je viendrai te faire une bise dès mon retour !